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Takemusu Aïkido Bruxelles

Pourquoi faire de l’aïkido, part. 1


Petite série, à l’approche de la rentrée, pour répondre à toutes les questions dont vous aurez les réponses même sans les avoir posées.🎉
Déjà l’aïkido… C’est quoi? Nous les pratiquants, on se dit, quelle question! Des défenses sur saisies et frappes, des clés, des projections, des frappes, des désarmements, une pratique à 360°, la gestion de situations asymétriques (en poids, en nombre)… mais on a commencé dans une préhistoire pré-MMA, BJJ et self-défense. Test: demandez aux plus jeunes, ou même aux quidams: ils savent pas. Vraiment.
Ou pire, ils savent un ou deux trucs: l’aïkido, c’est ce sport où tout le monde fait semblant de tomber, ou bien, ah oui, l’espèce de danse en jupes noires (rires). Vous voyez le contraste entre ma définition et cette perception des choses? Terrible.
Or l’aïkido, à une époque lointaine, c’était le top. L’art martial que les pratiquants japonais considéraient comme dur et dangereux. Qu’ils abordaient comme la cerise sur le gâteau de leur parcours martial. Et les pratiquants de haut niveau, c’était du lourd. Que s’est-il passé? Ont-ils halluciné?
Longue histoire. En résumé: politique et marketing. L’aïkido a dû se montrer présentable dans les suites de la Seconde Guerre mondiale au Japon. Et il s’est diffusé. Partout. Peu à peu, beaucoup d’élèves ; des sensei japonais qui se partagent la carte du globe comme un gâteau. Et, peu à peu aussi, au fil des décennies qui suivent, une dilution de la pratique. Plus douce. Plus chorégraphiée. Plus « vendable », il faut le dire. On a perdu des éléments de compréhension, parce que le fondateur de l’aïkido enseignait encore comme on jette une poignée de billets en l’air: attrapez ce que vous pouvez. On a enseigné à beaucoup beaucoup de gens. Trop, peut-être. Quantité vs qualité, classique. On l’a occidentalisé, en l’investissant de « valeurs » (amour, non-violence, harmonie) qui ont plus à voir avec la psyché occidentale 60s qu’avec une compréhension des concepts orientaux à double face.
Résultat: trop d’aïkidokas défaillissent si l’on esquisse le moindre geste ressemblant de loin à une attaque réaliste (« ce n’est pas bien! », « on est non-violent! », « où est l’harmonie? »). Et viennent à nous des personnes qui pensent pouvoir apprendre un art martial sans pression, sans difficultés ou si peu.
Là, vous vous dites: OK, je ne sais pas si je vais faire de l’aïkido! 🧐Mais les temps changent. On commence à se rendre compte du problème. Et il reste des irréductibles… Comme toujours. On est moins nombreux? Parfait, on va pouvoir enseigner de façon personnalisée à ceux qui veulent le vrai truc.
Mais le vrai truc, c’est déjà s’entraîner correctement. C’est-à-dire savoir ce qu’on fait. Pour quels objectifs. Avec quels outils. Avoir une bonne source. Et s’investir, évidemment.
À Takemusu Aïkido Union (TAU), on travaille dur pour préserver ça: un aïkido martial 🔥. On (re)découvre et on exploite l’énorme potentiel de l’aïkido « classique ». Riche catalogue technique, le plus complet de l’aïkido, lignée Saito Morihiro (certains appellent cela « hard style »), pédagogie réfléchie et efficace du boss Matthieu Jeandel, de la hauteur de vues, on sait ce qu’on fait, et on fait ce qu’on dit; il suffit de voir le niveau général des pratiquants.
Et au fait, ça marche. Pour plus de choses que vous ne l’imaginez (à suivre). Venez tester!😉
Rentrée le 8 septembre à Neder-over-Heembeek et le 12 septembre à Saint-Gilles.
Stage avec Matthieu Jeandel les 16 et 17 novembre.
Benoît

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